"Nous ne sommes pas des imbéciles, seotons!", me diriez-vous. "Nous savons que ça existe!", ajouteriez-vous peu fiers. C'est à ce moment, que je vous balancerais "Je sais que vous savez... Mais cette histoire est folle... C'est l'arroseur arrosé! Tel est pris qui croyait prendre! On marche sur la tête!"
"Qu'est-ce-qu'il nous raconte seotons. Il nous a coulé une bielle."
Je parle des caméras de surveillance dans les salles de cinéma. Celles-ci furent mises en place pour lutter contre le vandalisme, pour assurer la sécurité des spectateurs, et surtout pour éviter tout moyen de pirater l'écran (afin de livrer la copie, l'ersatz sur la toile). Certains cinémas vous jurent qu'il n'y a aucune caméra. D'autres vous stipulent que ces caméras sont présentes pour assister le projectionniste. Va savoir Édouard!
Récapitulons:
Il y a un an environ une caméra 35 mm filmait Nicole Kidman ou... Blythe Danner (pourquoi pas!).
Un an après, dans une salle, une caméra 4 CIF épie les spectateurs qui regardent Nicole ou Blythe.
La boucle est bouclée. OK. Quel constat!
Mais, imaginons que ce spectateur ne regarde ni Nicole ni Blythe, mais plutôt un film "d'épouvante". Des cris émanent alors de son petit corps calfeutré dans le siège rouge. Il sursaute et agrippe son voisin. Il plaque ses mains tremblantes sur ses lèvres. Ce spectateur est tellement cinégénique. Bingo! Utilisons le! Une caméra enregistre en infrarouge ses réactions théâtrales, et le teaser est fin prêt pour être diffusé sur la toile. Que c'est beau le marketing! A l'heure du Web 2.0, du partage, du marketing participatif, le spectateur est le meilleur vecteur pour promouvoir le film. Il en devient même acteur. Il y a un jeu parfait d'identification et de miroir.
Citons Paranormal Activity, qui fait office de référence dans cette technique de communication.
Bien avant Paranormal Activity, Rec a également utilisé cette technique
Souriez seotons vous êtes filmés!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire