seotons vous ouvre les portes de son cinéma seotons


seotons l écran cinéma


Au fil des images seotons l'écran cinéma vous accompagne dans vos choix. Le cinéma une passion seotons, une vision seotons, des collaborations seotons. Il s'agit ici de placer des humeurs seotons, de qualifier des sensations, d'émettre des opinions. Seotons l'écran cinéma brandit le clap qui claque. Grande bouche, l'oeil hagard et ouverts, on s'infiltre dans la petite histoire du ciné seotons, histoire d'y rencontrer d'autres personnages. Tournez les pages avec seotons, levez les voiles...

mercredi 22 décembre 2010

Seotons : Del Toro en fait trop?

On connait Guillermo Del Toro, réalisateur inspiré et ingénieux de films fantastiques. Du plus profond de son Espagne natale, il nous a livré des petits bijoux, où le merveilleux s'arrange avec l'ignoble, où le surréalisme complote avec l'Histoire, où la fantaisie côtoie la réalité brutale: Cronos, L'échine du diable, Le Labyrinthe de Pan. Seotons apprécie cette Espagne à mi chemin entre le désert texan et les jardins Versaillais, ainsi que la violence sèche nimbée d'innocence.
Expatrié aux États-Unis, il n'a rien perdu de son pouvoir de conteur, de raconteur, et d'illustrateur. L'énergie de ses films, mêle un univers baroque, une esthétique byzantine, et les codes du comics. Contes horrifiques peuplés de monstres et d'anti-héros, ses films ont la patte d'un artisan, l'efficacité d'un tacheron hollywoodien, les digressions d'un certain cinéma d'auteur : Mimic, Blade 2, Hellboy (1 & 2).  seotons s'emballe.

Del Toro est également producteur, instiguant des projets éloignés ou voisins de son cinéma  : L'Orphelinat, Diary of the Dead (de Romero), Splice (de Vincenzo Natali), Cabeza de Vaca, Rabia, ou Biutiful (d'Alexandro Gonzàles Inàrritu) .
Nous sommes mercredi, seotons! Aujourd'hui sort sur les écrans Les yeux de Julia de Guillem Morales. Thriller à tiroirs, film à l'ambiance glacée, histoire de fantôme et de maladie dégénérescente. Seotons vous raconte plus en détail: décidée de résoudre le suicide de sa sœur, Julia devient l’objet d’une singulière menace qu’aucune autre personne autour d’elle ne semble percevoir, alors que la cécité la gagne peu à peu...







Ce synopsis n'a rien d'étonnant, car depuis quelques années les réalisateurs espagnols jouent avec nos peurs les plus primitives: l'enfance avec Esther (Jaume Collet-Serra ), la claustrophobie avec Rec (Jaume Balaguera et Paco Plaza), la peur de l'étranger avec 28 Semaines plus tard (Juan Carlos Fresnadillo), les groupes sectaires avec La Secte sans nom (Jaume Balagueró), la mort avec Les Autres ...
Justement la prochaine production de Guillermo Del Toro lorgnera sur ces peurs primitives et sera 100% américaine: Don't be afraid of the dark avec Natascha Kampush...euh...pardon...Katie Holmes.
En attendant les prochaines réalisations du réalisateur ibérique: Les Montagnes hallucinées (s'inspirant de Lovecraft), Saturn and the End of Days, Trollshunter, Drood, The Witches, son désir de réaliser une nouvelle mouture de Frankenstein et de Docteur Jeckyll et Mister Hyde.
Beaucoup de casseroles sur le feu... et seotons ne sait plus où donner de la tête. Certaines finissent par brûler, comme ce fut le cas pour son adaptation avortée de Bilbo le Hobbit.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire