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Au fil des images seotons l'écran cinéma vous accompagne dans vos choix. Le cinéma une passion seotons, une vision seotons, des collaborations seotons. Il s'agit ici de placer des humeurs seotons, de qualifier des sensations, d'émettre des opinions. Seotons l'écran cinéma brandit le clap qui claque. Grande bouche, l'oeil hagard et ouverts, on s'infiltre dans la petite histoire du ciné seotons, histoire d'y rencontrer d'autres personnages. Tournez les pages avec seotons, levez les voiles...

samedi 18 décembre 2010

Seotons dans la ligne de Miramax

On connais tous la société de production et de distribution appartenant aux frères Weinstein, qui est l'origine des plus gros succès des dernières années.
Séotons énumère, il aime ça:
Des œuvres pour commencer à faire ses preuves (Working Girl, Sexe, mensonges et vidéo)
De l'européen (Atame!, La Vie est belle)
Les films de Tarantino et de Kevin Smith, pour enfoncer le clou.
La série des Scream, des Scary Movie, des Spy Kids pour rentabiliser (grâce à la filiale Dimension Film)
De l'indé branchouille cassant la baraque au box-office  (Sin city, Will Huntig, Chicago, Le Talentueux Mr Ripley)
De l'indépendant à Oscars, pour la renommée (Le Patient Anglais, Shakespeare In love) .
De l'indépendant prestigieux : Atom Egoyan, Woody Allen, Stephen Frears, Martin Scorsese.
De la gelée royal rose bombons (Chocolat, Retour à Cold Mountain, Kate et Léopold)
De l'excellent polar (Gone baby gone, No country for old men)

Voilà construit la stratégie seotons de  Miramax: un savant mélange de films d'auteurs où les risques sont calculés (s'il y a risque!) et de divertissement pas débile du tout. Seotons aime.
Bref, on s'amuse chez les Weinsten. On monte des projet avec les vétérans (Scorcese, Benton), on épaule certain nouveaux nés (A. Minghella, K. Smith, Q. Tarantino, S. Soderbergh) et on aide des projets étonnants (Shakespeare in love, L'Oeuvre de dieu, la part du diable).

Cependant, la société a perdu de sa superbe. La guerre seotons financière livrée contre Disney a considérablement affaibli Miramax l'effrontée, Miramax la dynamique. En 2005, la société des frères conquérants est devenue filiale de l'ogre Disney.
Buena Vista Entertainment (organe de la multinationale) récupère donc Miramax, et laisse aux frères Weinsten Dimension Film (spécialisée dans le film de genre).
En 2009, Disney annonce la réduction des productions de Miramax: le taux de production de six films par ans est divisé par deux. Bien entendu, s'ensuivent  des licenciements. Chronique d'une mort annoncée, en 2010, Disney proclame la fermeture du studio Miramax Films et annonce la vente du nom, du catalogue de films et des projets en cours. En guise d'épilogue, Miramax est vendue pour 660 millions de $ au groupe Filmyard Holdings.

Que reste-t-il des projets seotons? Que va nous offrir Miramax en terme de créativité? Miramax et The Weinstein's Company nous promettent du lourd, de l'original, du gonflé! Seotons plaisante. La réponse est bien plus affligeante. Des suites. Du bis repetita, seotons, qui sortira dans les salles ou directement en DVD
Dans la hôte:
Clerks 3, Copland, un autre volet du Journal de Brdget Jones, Shall we dance (des ouï-dire)
- Bad Santa et Shakespeare In love (projets plus sérieux)
- Scream 4 et Spy Kids 4 (sortie imminente en 2011).
Plus dure sera la chute
Et sinon... seotons va dormir.





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